Par un tourisme proche du milieu naturel, qui ne tolère aucune construction, et ne dénature en rien la beauté des paysages. Notre tourisme. Un tourisme respectueux des usages bédouins, favorisant la rencontre entre vous, occidentaux curieux de cette vie si éloignée de votre quotidien, de cette culture bédouine encore vivante, et eux, curieux également de vos us et coutumes, et fiers de vous montrer leurs richesses.
La tente, tout d’abord,
tissée à la main par la maman, les chevraux nouveaux-nés, les jeunes
dromadaires tout en pattes, le lait des chèvres et brebis conservé dans
l’outre fraiche, que l’on agite une bonne heure suspendue à un trépied
afin de faire le beurre et ce fameux « leban » (petit lait), base de l’alimentation !
On fera le café, côté hommes, et, côté femmes, on cuira le pain sous la braise..
Et l’on boira ensemble le thé préparé sur le feu, à l’heure où les ombres s’allongent.
Lorsque vous irez chez ces familles, pour le thé, ou pour la soirée et pourquoi pas la nuit, ce sera pour celles-ci une reconnaissance de la valeur de leur mode de vie, et bien sur une aide financière, qui les aidera à nourrir les bêtes. (Un petit billet de 5 ou 10 dinars plié et glissée dans la main de la maman ne sera pas offensant, bien au contraire, mais très apprécié !)
Votre plaisir de partager un moment avec eux leur donnera également un peu de force pour mieux résister à la pression des « constructeurs », ceux qui ont apparemment oublié leurs origines, tout en osant vendre aux touristes du béton rebaptisé bédouin !
Attention toutefois : Jamais d’appareil photo chez les familles : on le range dans le sac. Sa seule vue stresse tout le monde !
En haute saison (avril/début mai et octobre/début novembre), vous êtes très nombreux, un peu trop pour des visites, il ne s’agit pas non plus de les envahir !
Enfin, n’oubliez pas que les échanges directs restent limités : eux ne parlent que le bédouin, et vous n’en connaissez en général pas un mot !!