Wadi Rum

Wadi Rum signifie la vallée de Rum, Rum étant le nom du village situé dans cette vallée, à un emplacement dejà occupé dans l’antiquité (sous le le nom de « Ram »)
Par extension, ce terme de Wadi Rum désigne le désert environnant, ces impressionnantes formations de grès sculptées par l’érosion.

Depuis la fin des années 90, Wadi Rum signifie également « la zone règlementée de Wadi Rum », une surface de 720 km2, circonscrite par un périmètre commençant au sud de la route reliant le village de Diseh à la « Desert Highway », et englobant les plus beaux massifs, jusqu’au Wadi Sabet, qui la
limite au sud.

De dimensions relativement petites, mais d’une richesse inouïe en merveilles de toutes sortes, le désert de Wadi Rum est un lieu unique au monde, et qui mérite que l’on y passe 2-3 jours ou davantage, surtout si l’on aime la randonnée à pied.

Sîqs (canyons) étroits, larges wadis (vallées), jebels (montagnes) parcourus de nombreux sentiers de chèvres, et partout des paysages surprenants, extraordinaires.

Chaud l’été et froid l’hiver, avec de grandes amplitudes thermiques entre le soleil et l’ombre, entre la journée et la nuit, l’air y est tres sec, et aucune humidité matinale ne vient perturber la nuit à la belle étoile

Dormir dehors se révèle en effet possible quasiment toute l’année (sauf les jours de grand vent, typiques de la fin d’hiver), grâce notamment aux lourdes couettes de laine de mouton, encore fabriquées artisanalement dans la région.

Plus qu’un site à visiter, Wadi Rum est un lieu à vivre, où l’on adopte un rythme particulier, adapté à la saison : longues soirées d’hiver à l’abri d’un creux du rocher (ces « tors » si nombreuses, caractéristiques de ce désert), à boire le thé chaud autour d’un grand feu illuminant les parois colorées.. douces siestes d’été, entre midi et 15 ou 16h, où l’on s’allonge à l’ombre d’une haute falaise, bercé par les chants des oiseaux qui y nichent.

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