La vie bédouine

Le désert de Wadi Rum est depuis toujours habité par des bédouins, avec leurs troupeaux de chèvres et moutons, des dromadaires, et quelques chiens et ânes.
Autrefois, les tentes tissées en poil de chèvre étaient nombreuses, se déplaçant au fil des saisons et de la pâture.

Mais, depuis les années 80 – 90, le tourisme d’une part (le touriste coûte plus cher à nourrir que la chèvre, mais rapporte aussi bien plus), l’école obligatoire et le goût d’une maison « tout confort » (une jeune mariée accepte rarement de vivre sous la tente !) d’autre part ont peu à peu ramené
presque toutes les familles au village.

A quoi il faut ajouter une baisse des pluies au fil des années, avec des années de sécheresses de plus en plus fréquentes, rendant l’herbe moins abondante (ou quasi inexistante certains printemps, en 2012, 2017, 2018) et la vie plus difficile pour les bédouins-éleveurs – qui, il faut le noter, ne reçoivent aucune aide du gouvernement.

Enfin, les campements bétonnés et illégaux, grignotant le désert tels une gangrène, toujours plus avant, repoussent ces familles de plus en plus loin du village, tout en représentant une réelle nuisance pour elles

Aujourd’hui, il ne reste malheureusement plus qu’une douzaine de tentes en permanence dans le désert.

Mais elles sont encore là, ces familles, car elles aiment cette vie du désert, et notre rôle est de les aider, par tous les moyens, a y demeurer, le plus longtemps possible !

Comment ? par.. 

Vers un tourisme responsable